INFO FMG offre des soins et des services curatifs, préventifs et promotionnels aux populations couvertes par ses trois centres de santé associatifs (Conakry, Labé et Kindia) et les cabinets médicaux communautaires qu’elle a installés en zone rurale.

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L’association Fraternité Médicale Guinée (FMG) est née à Conakry lorsqu’une épidémie de choléra touche le pays en 1994. A ce moment, 9 jeunes médecins stagiaires dans les hôpitaux de Conakry, face aux nombreux décès liés à cette épidémie, se rassemblent en une association pour aller dans les quartiers particulièrement touchés, sensibiliser les populations, distribuer du chlore et aider à ramasser les ordures. C’est ainsi que nait Fraternité Médicale Guinée, le 26 novembre 1994. Les 9 médecins fondateurs de FMG étaient tous issus de l’Association des Etudiants de la Faculté de Médecine, un cercle scientifique dont ils étaient également membres fondateurs.

L’association choisit alors pour principale stratégie l’offre de soins de santé primaires. Dans le respect de la politique nationale de la santé, FMG est autorisée par le ministère de la santé à créer 3 centres de santé dans la ville de Conakry. Ils sont appelés « Centres de Santé Associatifs (CSA) » pour les différencier des centres de santé publics et confessionnels, pourtant tous à utilité publique et à but non lucratif. Les CSA se distinguent par leur gouvernance plutôt associative et leur fonctionnement peu bureaucratique orientés vers le pragmatisme et le terrain. D’emblée FMG décide d’orienter son offre de soins de première ligne vers des populations vulnérables telles que les professionnels (le)s du sexe, malades mentaux, handicapés, réfugiés, orphelins et enfants vulnérables.

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Création et développement des centres de santé dans la ville de Conakry

De novembre 1994 à février 1995, Fraternité Médicale Guinée s’engage dans les quartiers où sévit le cholera au travers de séances d’animation pour la santé mais, dès février 1995, FMG ouvre son premier centre de santé, le « Centre médico-social modèle », dans le quartier de Hamdallaye, commune de Ratoma, l’une des 5 de la ville de Conakry à l’époque.

Les résultats en termes d’accès aux soins de proximité et de la qualité d’accueil de ce centre motivent les habitants du quartier de Dar es Salam voisin, à solliciter FMG pour dupliquer la même expérience. C’est ainsi qu’en septembre 1996, FMG y ouvre son second centre de santé, le « Centre de Santé de Dar es Salam 1 » dans la commune de Matoto de la ville de Conakry. Vu l’opportunité que ce centre a donnée dans la mobilisation communautaire et la demande pressante des populations et de certains partenaires (OMS, Union Européenne, Coopération française), le ministère de la santé signe, en juillet 1998, une première convention de collaboration qui officialise les deux centres de santé de FMG et l’autorise à en créer un troisième dans le quartier Carrière, également voisin de Hamdallaye.

Le centre de santé de Carrière est ouvert en janvier 2000 dans la commune de Matam de la ville de Conakry. Sa création est facilitée par la signature d’une convention de partenariat entre FMG et les élus locaux du quartier en 1998, et avec Médecins sans Frontières-Belgique (MSF-B) en 1999. Une donatrice belge finance alors la rénovation du bâtiment qui abritera le centre et MSF-B assure l’approvisionnement en médicaments essentiels génériques des 3 centres de santé de FMG pour 12 mois. Comme les deux autres centres de santé, le centre de santé Carrière fonctionne dans le respect de la stratégie de recouvrement des coûts instaurée par le ministère de la santé depuis l’initiative de Bamako.

Au départ, ces trois centres de santé étaient installés dans des bâtiments privés. Lors de son Assemblée Générale Ordinaire de 2002, FMG change de stratégie d’installation du fait que les propriétaires des bâtiments qui abritent les centres de santé ne respectent pas les termes du contrat et le prix du loyer est augmenté sans concertation. Ainsi, FMG opte pour une stratégie de durabilité et décide de bâtir ses propres infrastructures. A partir de 2003, FMG engage des travaux de construction grâce à une mobilisation de fonds auprès de multiples partenaires par donation ou subvention et l’utilisation des fonds propres générés par le recouvrement des coûts dans les centres de santé. En 2004, le centre de santé de Hamdallaye est transféré dans le nouveau bâtiment et devient le centre de santé Associatif de Hafia Minière « Gamaroudine BALDET », en hommage à l’un des membres fondateurs de l’Organisation, décédé en 1997. Le bâtiment abrite également le siège national de FMG.

Au début de l’année 2009, le propriétaire du bâtiment qui abrite le centre de Carrière demande à FMG de quitter les lieux. Le centre de santé de Carrière sera fermé la même année et son personnel transféré au centre de santé associatif de Hafia Minière dont les activités ont été entretemps diversifiées.

En octobre 2011, le centre de santé de Dar-es-Salam 1 est aussi fermé pour les mêmes raisons et dans les mêmes conditions que celui de Carrière. Son personnel est également transféré au centre de santé de Hafia Minière qui disposait encore d’une capacité d’accueil. Du fait que ces centres de santé fermés et celui de Hafia Minière se trouvaient dans des quartiers voisins, les patients qui y étaient suivis et les populations qui les fréquentaient suivront le mouvement. Depuis, FMG ne dispose que d’un seul Centre de Santé à Conakry.

Des programmes spécifiques en faveur de populations vulnérables

Dès le début des années 2000, les programmes de prise en charge des populations vulnérables se développent dans les centres FMG. Le premier d’entre eux est le projet SaMOA – Santé Mentale en Milieu Ouvert Africain- en février 2000. La même année, le centre de santé de Carrière nouvellement créé, accueille des réfugiés venant du Libéria et de Sierra Leone et des enfants des rues pour des soins de santé, en partenariat avec MSF-Belgique.

En 2001, pour élargir son horizon, FMG crée un jumelage entre ses 3 centres de santé et une maison médicale bruxelloise, la « Maison Médicale du Maelbeek », partageant la même vision et la même philosophie de soins de santé primaires. L’initiative est soutenue par l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers, l’Ecole de Santé Publique de l’Université Libre de Bruxelles et l’Association belge « Association Européenne pour le Développement et la Santé (AEDES) ».

Au mois d’octobre 2003, le programme de prise en charge des professionnelles du sexe sous le vocable « services adaptés » est intégré dans les centres de santé de Hamdallaye et de Carrière.

Au mois d’octobre 2005, le programme de prise en charge du VIH est intégré au centre de santé associatif de Hafia Minière avec le soutien d’AEDES.

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Développement de centres de santé FMG à l’intérieur du pays

Dans la dynamique du respect des engagements pris à l’Assemblée Générale Ordinaire de 2002, FMG ouvre une consultation ambulatoire de santé mentale au village de Moriady dans la préfecture de Kindia. Un terrain pour la construction du complexe thérapeutique de Moriady est acquis auprès de la communauté.

FMG renouvelle sa convention de collaboration avec le ministère de la Santé qui l’autorise à ouvrir son premier centre de santé à l’intérieur du pays. Avec l’accord du district sanitaire de Kindia, les travaux de construction démarrent au début de l’année 2006 et le complexe thérapeutique de Moriady est inauguré en juin de la même année.

En 2011, FMG ne gère plus que l’unique centre de santé à Conakry (Hafia Minière) ainsi que Moriady, mais intervient dans la région de la moyenne Guinée en partenariat avec une ONG Française « Nantes Guinée » spécialisée dans l’appui à l’installation des mutuelles de santé. Dans ce partenariat, FMG est chargé de l’appui à l’offre de soins afin de faciliter l’accès pour les mutualistes. Vu les difficultés avec les centres de santé publics, Nantes Guinée et les mutuelles de santé sollicitent l’installation par FMG d’un centre de santé dans la région de Labé situé à 440 km de Conakry. Après une étude de faisabilité et sur base des besoins non couverts, en particulier dans la prise en charge des populations vulnérables, FMG décide d’y installer un troisième centre de santé. La pléthore de personnel au centre de santé de Hafia Minière, qui a accueilli le personnel des deux centres de santé de FMG fermés à Conakry, motive également la décision.

En 2012, FMG achète un bâtiment dans la ville de Labé, le réhabilite et l’adapte aux besoins d’un centre de santé. Il abrite le centre de santé de Tata 1, situé dans la commune urbaine de Labé. Une partie du personnel est recruté et l’autre partie provient du personnel du centre de santé de Hafia Minière.

Autres domaines d’intervention de FMG

Les centres de santé installés par FMG offrent tous des soins de santé de première ligne dans le respect de l’initiative de Bamako. En plus de cette offre, FMG est actif dans des projets de promotion et de prévention sur des thématiques diverses : maladies chroniques, pratiques traditionnelles néfastes à la santé dont les mutilations génitales féminines, la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Elle participe à toutes les instances (comités techniques central, régionaux, préfectoraux et communaux de la santé) du service public au niveau central et déconcentré. FMG est membre de plusieurs plateformes de la société civile guinéenne et internationale, et est partie prenante de la formation dans les institutions d’enseignement professionnel et universitaire.

FMG collabore avec la Faculté des Sciences et Techniques de la Santé de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry et l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers (IMT). Les centres de santé de FMG accueillent chaque année des dizaines de stagiaires des écoles de santé, des étudiants guinéens et étrangers en situation de thèse et plusieurs activités de recherche y sont pratiquées.